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Avec son vin chaud, Louise réchauffe le marché de Noël

Louise MerillonÉtudiante en master Français langue étrangère et accompagnatrice d’enfants en difficulté scolaire, Louise Mérillon est aussi vendeuse de vin chaud au blanc d’Alsace pendant les trois semaines du marché de Noël. Son job place d’Austerlitz, elle ne l’échangerait pour rien au monde.

« Ne soyez pas chauvin, soyez vin chaud ! » La phrase, écrite à la craie, s’étale sur la haute cabane de bois clair, interpellant le chaland. Devant les grandes marmites, Louise, sourire en bandoulière, tend les uns après les autres des gobelets fumants aux clients qui n’attendent qu’une seule chose : se réchauffer. « Ces petits slogans rigolos, c’est nous qui les trouvons, chaque jour, avec le reste de l’équipe », sourit la jeune femme.
Voilà deux ans que, fin novembre, Louise endosse le tablier vert de la Tribu des gourmets, l’association de vignerons de la Couronne d’or qui propose du vin blanc chaud sur le marché des délices de Noël d'Alsace, place d’Austerlitz. Toujours avec le même enthousiasme : « L’équipe est super. On est devenus amis. D’ailleurs, même quand je ne travaille pas, je viens faire un tour ici, boire un petit vin chaud ».

Un tiers d’Allemands

Sur le stand, la file d’amateurs de désemplit pas. De temps en temps, une exclamation : « Ah, mais c’est du blanc ! » « Oui, la production de vin en Alsace est à 90 % du blanc », leur explique patiemment Louise. Vient une question en allemand. Ça tombe bien, elle maîtrise parfaitement la langue. «J’aime beaucoup la culture germanique. Et ici, les clients sont pour un tiers des Allemands. » À 24 ans, elle a déjà vécu deux ans Outre-Rhin. « Raison pour laquelle je suis ensuite venue m’installer à Strasbourg, une ville que je ne connaissais pas auparavant », explique cette native d’Orléans. Un goût marqué pour le changement d’horizon, qui l’a conduite à orienter ses études vers l’enseignement du Français langue étrangère, après un passage par l’École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé). « J’aimerais enseigner le français à l’étranger, à des étrangers. »
Ses heures de cours du mois de décembre, ainsi que l’évaluation en contrôle continu, lui permettent d’assurer sans trop de difficulté ses heures sur le stand du marché. D’autant que Louise cumule également une activité d’aide scolaire à deux enfants, quelques heures par semaine. Dans le cadre du Projet de réussite éducative de la Ville de Strasbourg, celle-ci vise à favoriser « l’éveil culturel et l’estime de soi » d’enfants de 3 à 16 ans.

Louise, qui a déjà travaillé sur un marché de fruits et légumes, en Allemagne, apprécie l’ambiance de la place d’Austerlitz, qui se remplit rapidement à mesure que la nuit tombe, éclairée par les illuminations de Noël. Même si cette année, les conditions sont plutôt particulières, avec le renforcement du plan Vigipirate. « Et encore, sur ce marché, on ne se fait pas fouiller, ce qui limite les réticences à venir ! » Plus que le froid et les contrôles, ce qu’elle craint, c’est la pluie. « Ça décourage les gens à sortir ! » Nous, pour se réchauffer, on a testé le contenu de sa marmite : on en redemande !

Elsa Collobert

Vous aussi, testez la recette du vin chaud au blanc d’Alsace (pour un litre) :

  • Mettre à chauffer doucement un litre de vin. Utiliser un blanc bien sec, comme un Riesling ou un Pinot blanc.

  • Couper une orange et un demi-citron en petits morceaux. Les incorporer dans le vin. Ajouter un bâton de cannelle et une étoile d’anis, ainsi que dix moreaux de sucre (50 grammes). Mélanger doucement, surtout au début, afin de bien délayer le sucre.

  • Lorsque le vin est bien chaud, rajouter une bonne cuillère à soupe de miel, de préférence de sapin des Vosges. Bien mélanger pour que le miel s’incorpore entièrement.

  • Faire chauffer jusqu’à frémissement (ne pas faire bouillir, sinon les arômes s’envolent), laisser infuser le tout une demi-heure. Réchauffer légèrement avant de servir.

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L'université se souvient des rafles du 25 novembre 1943

Chaque année, l’Université de Strasbourg réserve un temps à la mémoire des événements du 25 novembre 1943. À cette date-anniversaire, la communauté universitaire, ainsi que les représentants des autorités de l’État, rendent hommage aux 131 étudiants et personnels de l’Université de Strasbourg, alors repliée à Clermont-Ferrand, victimes d’une rafle nazie.

L’éducation, le savoir, le débat et la recherche de la vérité comme ultimes remparts à la barbarie : tel était le message porté dans son discours par Alain Beretz. La communauté universitaire dans son entier, et en particulier les étudiants, ont été associés à cette commémoration. Ceci à travers l’interprétation de chants par l’Ensemble vocal universitaire de Strasbourg (Evus) et la lecture du poème d’Aragon, Chanson de l’Université de Strasbourg, par une étudiante. Surtout, la Faculté de médecine était étroitement associée aux célébrations de cette année, à travers le parcours immersif « Médecins déportés » retraçant les itinéraires des médecins Adelaïde Hautval (1906-1988) et Robert Waitz (1900-1978), aux destins exemplaires.

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Retour en images sur la commémoration du 25 novembre

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Un représentant de l’UE vient débattre du droit d’auteur

"Le droit d'auteur dans l'Union européenne est-il adapté pour le 21e siècle ?" Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne, chargé du marché numérique unique en Europe, était l'invité d'honneur de l’Université de Strasbourg pour tenter de répondre à cette question, mardi 24 novembre 2015.

Animé par Christophe Geiger, professeur à l'Université de Strasbourg et directeur général du Centre d'études internationales de la propriété intellectuelle (Ceipi), le débat a offert à notre communauté universitaire la possibilité de mieux connaitre le positionnement de la Commission européenne face au marché du numérique, tout en échangeant leur point de vue.

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Rendez-vous sur le nouveau portail du réseau Alumni

Voici quelques semaines que le nouveau réseau social Alumni*, réservé aux diplômés, étudiants et personnels de l’Université de Strasbourg et de ses trois anciennes universités, est accessible. Pour s'y connecter, il suffit d'entrer ses identifiants ENT.

En tant que personnel, l’annuaire du réseau vous permet de contacter vos homologues issus des secteurs public et privé et d’avoir accès à un réseau de talents de tous secteurs au niveau national et international. Vous pouvez également vous engager dans une démarche de parrainage afin d’aider un étudiant, un diplômé ou un autre personnel à mieux s’intégrer ou dans sa démarche de recherche d’emploi et de conseils.

En tant qu’étudiant et futur diplômé, vous aurez notamment accès à une plateforme d’offres d’emploi, devenue l’outil officiel de dépôt d’offres d’emploi de l’Université de Strasbourg depuis sa mise en ligne.

* Le projet a bénéficié du soutien des IdEx, dans le cadre du programme Investissements d’avenir.

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« Naissance et essence de l’homme » au cœur d’un symposium

Quatre personnalités du monde scientifique étaient réunies autour d’une table pour tenter de répondre à la question : « Dans quelle direction se dirige l’évolution de l’Homme ? », mardi 1er décembre, à l’inivitation de l’Institut d’études avancées de l’Université de Strasbourg (Usias).

Eléments de réponse avec le paléontologue Yves Coppens, “père” de Lucy (photo), le préhistorien Henri de Lumley et les lauréats strasbourgeois du prix Nobel Jean-Marie Lehn (chimie) et Jules Hoffman (biologie) invités par l’Institut d'études avancées de l'Université de Strasbourg (Usias). Entre domestication du feu, influence des Beatles sur la paléontologie, naissance de la conscience humaine  et prothèses dentaires paléolithique, l’histoire de l’Humanité n’a pas fini de vous surprendre.

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Les personnels retraités à l’honneur

L’Université de Strasbourg a organisé, lundi 7 décembre, au Palais universitaire, une cérémonie pour les personnels partis à la retraite en 2015.

Un clip vidéo, réalisé par la Direction des usages du numérique, présentant le témoignage de trois personnels, a été projeté. Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg, a ensuite remis, en présence d’Hugues Dreyssé, vice-président en charge des ressources humaines, une médaille à ces quelque soixante personnes, pour le travail fourni et leur implication au sein de l’université.
Au cours de cette cérémonie, ponctuée de courtes saynètes présentées par l'Association de représentation théâtrale de l'Université de Strasbourg (Artus), Frédéric Dehan, directeur général des services, a remis à chacun des personnels retraités un livre de l'université.

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Deux nouveaux diplômes d'université

Les Facultés de médecine et des sciences de l'éducation ouvriront deux diplômes d'université à l'horizon 2016.

La Faculté de médecine ouvrira, en 2016, un diplôme d'université (DU) "accompagnement du vieillissement des personnes en situation de handicap". Ce DU s'adresse à des professionnels déjà en activité : médecins, directeurs, cadres, responsables associatifs, éducateurs spécialisés, aides médico-psychologiques, infirmiers, aides-soignants. D'une durée de 150 heures, il a pour objectif de sécuriser l'évolution de leurs pratiques professionnelles et la nécessaire évolution des structures au sein desquelles ils travaillent.


La Faculté des sciences de l'éducation ouvrira, également en 2016, un diplôme d'université (DU) en ingénierie insertion-emploi-formation. Cette formation est destinée aux accompagnateurs des missions locales, de Pôle emploi, des branches professionnelles, des cabinets de recrutement, des services de formation des entreprises et organismes de formation. C'est un cursus de 120 heures en présentiel dont l'objectif est d'aider les professionnels du secteur à faire le lien entre insertion, emploi et formation, afin d'être plus efficaces dans l'aide apportée aux publics cibles.

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« Prêt pour l’emploi ! » : un très bon cru 2015

Prêt pour l’emploi, désormais bien ancré  dans le panorama universitaire strasbourgeois, est le rendez-vous automnal annuel proposé par Espace avenir pour aider les étudiants et jeunes diplômés de l’Unistra dans leur recherche de stage et d’emploi. Le bilan chiffré de cette édition ? 15 jours, 114 ateliers et, du côté des participants : 320 étudiants, 70 enseignants et 70 professionnels.

Mardi 8 décembre, les différents protagonistes se sont retrouvés, à l’occasion d’une soirée conviviale, pour échanger autour de cet évènement original de par sa durée et le nombre de personnes impliquées.
Un moment privilégié d'échanges, lors duquel sont véritablement bichonnés les étudiants de l’Unistra, qui vivent des simulations d’entretien de recrutement plus vraies que nature et bénéficient de précieux conseils lors d'ateliers de 3 heures.
Nathalie Hillenweck, vice-présidente déléguée à l’insertion professionnelle, s’est réjouie de l’implication croissante des enseignants aux côtés des professionnels. Dominique Philippe, directeur d’Espace avenir, a présenté  aux nombreux  partenaires présents d’autres pistes de collaborations possibles en termes d'orientation et d'insertion professionnelle au bénéfice des étudiants, doctorants et jeunes diplômés de l’Unistra. Il s'est également félicité des 98% d’étudiants qui ont jugé ce rendez-vous très utile. Un vrai plébiscite et un véritable succès qui annonce d’ores et déjà une 5e édition.

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L'offre de formation continue pour 2016

La Direction des ressources humaine vient de publier son offre de formation continue pour février 2016.

L'offre de formation continue de la Direction des ressources humaines est disponible. La date limite des inscriptions est fixée à ce vendredi 11 décembre 2015.
Par ailleurs, il reste des places pour la formation "Sensibilisation aux gestes et postures-Manutentions de charges", du 19 janvier 2016 (action dans le cadre du contrat de site-Pilotée par l'Ensas). Inscription par mail avant le 14 décembre 2015.
Une formation "Prendre des notes pour aller à l'essentiel" est également proposée les 25 et 26 février 2016, à l'Université de Haute-Alsace, à Mulhouse. Inscription par mail.


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Francis Messner lauréat de l’Académie des sciences morales et politiques

Francis Messner, professeur conventionné à l’Université de Strasbourg, spécialiste du droit des religions, a reçu lundi 16 novembre le prix Gallet 2015 de l’Académie des sciences morales et politiques, récompensant l’ensemble de sa carrière.

Spécialiste en science et droit des religions, Francis Messner a reçu, le mois dernier, la médaille Gallet de l’Académie des sciences morales et politiques, pour l’ensemble de son œuvre. Cette distinction annuelle est attribuée à  la personne physique ou morale qui a contribué le mieux à améliorer les lois et l’organisation françaises, «  de quelque point de vue que ce soit, notamment constitutionnel, civil, social ou économique ». L’Académie des sciences morales et politiques, créée au lendemain de la Révolution française, continue à défendre l’idéal de la philosophie des Lumières, dont elle est l’héritière. Elle vise à favoriser et à accompagner le développement des sciences humaines (appellation contemporaine des « sciences morales et politiques »).

En mars dernier, Francis Messner, chargé de mission auprès de la Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et du Ministre de l’intérieur, a remis au Premier ministre, Manuel Valls, un rapport consacré à la formation des cadres religieux musulmans. Parmi de nombreuses pistes, il y préconise notamment d’étendre le nombre de diplômes universitaires de formation civile et civique à destination des cadres religieux, et de développer et structurer des pôles de sciences humaines et sociales sur l’islam au sein des universités françaises. Des thématiques que Francis Messner développe déjà, notamment à travers le master Islamologie droit et gestion de l’Unistra, qu’il dirige et au sein duquel il enseigne. Directeur de recherche émérite au CNRS, Francis Messner a fait de la recherche sur la religion et le droit sa spécialité, au sein de son Unité mixte de recherche Unistra/CNRS Droit, religion, entreprise et société.

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Le prix de la meilleure thèse d’anglais Eucor–Le Campus européen à Laurie Béreau

La thèse de la chercheuse strasbourgeoise Laurie Béreau intitulée "Crisis in education : le débat sur l'éducation aux États-Unis après 1945" a remporté le prix1 des English and American rhenan scholars (EARS), coopération des équipes de recherche d’anglais des universités Eucor-Le Campus européen.

Originaire de Normandie, Laurie Béreau est arrivée à l’Université de Strasbourg en 2009 pour préparer sa thèse sous la direction de Bernard Genton, spécialiste de civilisation américaine. Six ans plus tard, l’équipe de recherche Savoirs dans l'espace anglophone : représentations, culture, histoire (Search) propose la thèse de la chercheuse, soutenue en novembre 2013, au comité d’EARS pour représenter Strasbourg. La thèse porte sur le débat qui opposa, aux États-Unis après 1945, les partisans de la tradition humaniste qui dénonçaient une dégradation des exigences intellectuelles à l'école et les défenseurs de l'éducation moderne, un modèle dérivé de l'éducation progressiste.

« Quand j’ai appris que le prix m’était décerné, j’étais à la fois étonnée, heureuse et honorée », raconte Laurie Béreau. Aujourd’hui enseignante au Centre de ressources de langues de l’université, elle considère ce prix comme une invitation à se remettre à la recherche : « Actuellement, j’enseigne beaucoup, je me suis éloignée de la recherche. Ce prix me signale que mon sujet de recherche a de l’intérêt et me rend plus déterminée encore à trouver du temps pour un nouveau projet de recherche. »

Le Campus européen, un enrichissement interculturel

Laurie Béreau n’avait pas prévu de devenir chercheuse : en 2005, après avoir obtenu sa licence d’anglais au Mans, elle part à la Nouvelle-Orléans pour un an, en tant qu’assistante de français. Trois semaines après son arrivée, la ville est frappée par l’ouragan Katrina et Laurie Béreau observe la transformation de son école publique en charter school2. Cette expérience est à l’origine de son sujet de recherche autour du système éducatif aux États-Unis.

Durant son M2 en anglais, elle participe à un programme de lectorat à l’Université de l’Arkansas qui lui permet d’explorer à nouveau les frontières floues entre les écoles publiques et privées aux Etats-Unis. De retour en France, ses responsables de recherche lui conseillent de passer une agrégation au lieu du Capes.

La première communication scientifique de sa thèse a eu lieu lors d’une conférence du Campus européen pour les doctorants : la boucle est donc bouclée avec ce prix EARS.

Le réseau trinational du Campus européen lui offre de nombreuses possibilités interculturelles : elle apprécie la solide approche théorique des chercheurs germanophones. En même temps, elle espère enrichir la recherche dans le Rhin supérieur par son sujet centré sur la civilisation. « Lors des évènements du Campus européen, les différentes cultures de la recherche se complètent bien. On est amené à s’ouvrir sur d’autres pays et c’est un grand atout : on travaille à l’échelle européenne. »

Miriam Hagmann-Schlatterbeck

1 Ce prix est remis pour la première fois à l’occasion des 20 ans d’EARS en 2015 et est doté de 800 € destinés à faciliter la publication de la thèse.

2 Les charter schools sont des écoles publiques gérées par des entreprises ou des associations bénéficiant d’une plus grande autonomie que les écoles classiques dans l’enseignement, en contrepartie d’un engagement en termes de performances académiques.

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Deux lauréats pour le prix de la Fondation Université de Strasbourg-Cercle Gutenberg

Le Cercle Gutenberg s’est réuni, lundi 30 novembre 2015, pour attribuer le quatrième prix Fondation Université de Strasbourg-Cercle Gutenberg. Doté d’un montant de 10 000 €, ce prix, financé par la Fondation Université de Strasbourg et destiné à un jeune chercheur menant des recherches particulièrement prometteuses en Alsace, a été attribué conjointement au biologiste Julien Vermot et à l’économiste Julien Penin.

Le jury, qui attribue les prix sans aucune préférence disciplinaire, tient à souligner que tous les dossiers reçus étaient de grande qualité. Devant l’impossibilité de départager des candidatures excellentes provenant de disciplines très différentes, le jury a décidé de partager le prix Fondation Université de Strasbourg-Cercle Gutenberg. Les deux jeunes chercheurs (moins de 40 ans au 1er janvier de l’année concernée) lauréats sont Julien Vermot (en haut, à gauche) et Julien Penin (en bas, à droite).

Julien Vermot est responsable d'équipe et directeur de recherche Inserm à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC, Illkirch). Ses recherches en biologie du développement et des cellules souches s’articulent autour de l’embryogénèse et de la morphogénèse. Il est déjà lauréat du prix European molecular biology organisation (EMBO) Young investigator programme (2013), du prix Career development - Human frontier science program (2010) et de la bourse Atip-Avenir-Inserm/CNRS (2009).

Julien Penin, professeur en Sciences économiques à la Faculté des sciences économiques et de gestion, est directeur adjoint du Bureau d’économie théorique et appliquée (Beta, UMR 7522 CNRS). Ses recherches portent sur les implications économiques de l’innovation et, en particulier, sur l’innovation ouverte et le rôle de la propriété intellectuelle et des brevets d’invention.

Les lauréats recevront chacun un chèque de 5 000 € lors d’une cérémonie qui sera organisée le 1er février 2016, en salle Guy-Ourisson de l’Institut Le Bel (Campus Esplanade) et qui associera les mécènes publics et privés qui ont doté ces prix.

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Le prix d’encouragement de l’Amopa à quatre doctorants de l'Unistra

Alain Beretz, Jacques-Pierre Gougeon, Martin Bruder, Mélanie Kremer, Delphine Tromp, Abdou Damdji Ahmed Zahari (Université de Haute-Alsace), Benjamin Ouvrard. Crédit : Académie de Strasbourg.

Jacques-Pierre Gougeon, recteur de l’académie de Strasbourg et chancelier des universités d’Alsace, a remis, lundi 30 novembre 2015, des prix d’encouragement à quatre doctorants de l'Université de Strasbourg, en présence d'Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg, et de Martin Bruder, président de la section du Bas-Rhin de l’Association des membres de l’ordre des palmes académiques (Amopa).

Lauren Bakir (école doctorale droit-science politique-histoire) a été récompensée pour sa thèse “Loi du 11 octobre 2010 portant interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public : une construction juridique sous contrainte ?” ; Benjamin Ouvrard (école doctorale Augustin-Cournot) a été récompensé pour sa thèse “Incitations non-monétaires et comportements optimaux : alternative ou complément aux économiques monétaires” ; Mélanie Kremer (école doctorale des sciences de la vie et de la santé) a été récompensée pour sa thèse “Mécanisme d’action de la duloxétine, un antidépresseur, dans le traitement de la douleur neuropathique” ; Delphine Tromp (école doctorale des Sciences de la vie et de la santé) a été récompensée pour sa thèse “Prévenir la maladie d’Alzheimer avant son apparition, est-ce possible ? Étude de la mémoire épisodique chez les seniors”.

Les étudiants lauréats ont été sélectionnés sur proposition du président d‘université et des directeurs de thèse, selon cinq critères : qualités intellectuelles ; niveau de compétence alliant aptitude au travail personnel et en équipe ; situation sociale et familiale de l’étudiant ; projet de déplacement à l’étranger pour poursuivre et approfondir les recherches personnelles ; intérêt des études poursuivies et des activités personnelles.

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De leur passion du cinéma, ils ont fait un magazine

Nathalie Bittinger et Ghislain Benhessa enseignent tous deux à l’Université de Strasbourg, et sont passionnés par le cinéma. Un amour inconditionnel qu’ils prolongent hors des salles obscures, à travers une revue intitulée La septième obsession. Le deuxième numéro vient tout juste de sortir.

Ghislain Benhessa est docteur en droit. Rien à voir, a priori, avec le cinéma. Quoique… « J’ai une passion pour le cinéma, j’ai déjà eu l’occasion de participer à un colloque "Droit et cinéma" et j’ai enseigné plusieurs années le droit et l’économie du cinéma. » Du côté de Nathalie Bittinger, sa qualité de maître de conférences en études cinématographiques, spécialiste du cinéma asiatique, ne laisse pas place au doute quant à sa passion.
C’est donc un amour commun pour le 7e art qui conduit Nathalie et Ghislain, il y a deux ans, à rejoindre la petite équipe du magazine en ligne La septième obsession, dirigée par Thomas Aïdan. « Chaque édition était pensée comme un numéro zéro, car il y avait dès le départ l’envie de faire un magazine papier », explique Nathalie Bittinger. Un vœu exaucé, puisque depuis le mois d’octobre, ils peuvent tenir entre leurs mains le fruit de leur travail.

« S'extraire du bruit médiatique imposé par les sorties ciné »

Ce premier numéro, au design soigné, imprimé sur papier glacé, ne compte pas moins de 144 pages. Et pour cause : le magazine paraît tous les deux mois. Le tirage de 18 000 exemplaires leur permet d’être présents en kiosque et, espèrent-ils à terme, « en librairie et dans certaines salles de cinéma », dans toute la France. Un ancrage hexagonal qui se retrouve dans la composition de l’équipe : outre Nathalie Bittinger, rédactrice en chef adjointe, et Ghislain Benhessa, chargé du projet éditorial, basés à Strasbourg, les contributeurs sont de Rennes, Montpellier, en passant par Paris et Nantes.

La septième obsession laisse la part belle à l’image, aux textes fouillés et aux longs entretiens. Un parti-pris pleinement revendiqué : « À la différence de ce que proposent d’autres magazines, nous souhaitons nous extraire du bruit médiatique imposé par les sorties ciné, revenir aux émotions et aux réflexions que nous procurent les films, qu’ils soient contemporains ou "classiques". » Le magazine alterne donc critiques de films plus ou moins confidentiels – Le Caravage d’Alain Cavalier, Sangue del mio sangue de Marco Bellocchio – et grand public – les derniers opus de Guillermo del Toro ou de Terrence Malik. « Donner la parole à des acteurs extérieurs au monde du cinéma, mais aussi à ses techniciens de l’ombre, nous tient à cœur. » En témoigne l’interview fleuve (neuf pages !) de Caroline Champetier, chef-opératrice, entre autres, de Jean-Luc Godard et Leos Carax. Un texte articulé avec un document exclusif : 15 pages de story board de l’un de ses prochains films. Quelques pages avant, c’est le philosophe Alain Badiou qui développe sa vision de la cinéphilie, qui constitue la thématique de ce premier numéro. « Dans le prochain, qui sort ce jeudi 10 décembre, ce sera le deuil et la mélancolie, avec une interview fleuve du cinéaste russe Alexandre Sokourov, un dossier sur Taj Mahal de Nicolas Saada, ou encore un retour doux-amer sur les grands films de Noël, de Bergman aux Gremlins. »

Autre ambition : « Sortir de la dichotomie films d’auteurs/grand public : dans notre magazine, vous trouverez aussi bien une critique de la sortie DVD de Mad Max (véritable Odyssée contemporaine) qu’un passage en revue des paysages cinématographiques iranien et tchadien ». Au fil des pages se côtoient donc illustration de Hulk, photogramme de Lauren Bacall et Humphrey Bogart dans Le port de l’angoisse, extraits du dessin animé Là-haut et du Voyage au bout de l’enfer, classique du film de guerre avec Robert de Niro.

E. C.

La septième obsession, bimensuel, 7,50 €. Abonnement en ligne.

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La cité idéale s’expose à la Misha jusqu’au 15 janvier

Thomas More
Thomas More

Qu’est-ce qu’une cité idéale dans l’antiquité grecque et romaine ? À quoi ressemblerait-elle si on s’efforçait de lui donner forme ? À la veille du 500e anniversaire de la parution de l’ouvrage de Thomas More Utopia, l’exposition « La cité idéale entre ciel et terre » s’efforce d’apporter des réponses à ces questions.

« Une cité idéale, pour les anciens, et notamment pour Aristote, dont les travaux ont beaucoup influencé nos choix pour cette exposition, est une cité dont l’organisation reflète bien l’expression de la démocratie », explique Maria Teresa Schettino, qui partage avec Carlo Berizzi et Cesare Zizza, de l’Université de Pavie, la direction de cette exposition.

Inscrite dans l’une des manifestations de l’opération scientifique « L’utopie politique et la cité idéale » (UMR Archimède), cette exposition en place à la Misha jusqu’au 15 janvier prochain donne à voir, notamment sous forme de maquettes traditionnelles ou réalisées avec une imprimante 3D, des projections de cités idéales d’après les préceptes énoncés par les anciens.

« Toucher » la cité idéale

Un travail fait en collaboration avec des architectes, mais aussi des spécialistes de l’acoustique, sur la question précise de ce qui pouvait – ou pas – être entendu par tous sur les agoras, espace symboliques de la démocratie où les lois étaient exposées, débattues et votées. «On s’est aperçu justement qu’il était impossible que les citoyens situés loin de la tribune puissent entendre ce qui y était exprimé, ce qui fait qu’on suppose que les personnes concernées votaient en suivant des chefs de file à qui ils s’étaient ralliés. »

Réalisée en plusieurs langues, avec de nombreux partenaires européens, l’exposition permet aussi de « toucher » une maquette de cité idéale afin d’en sentir physiquement les contours. Une expérience sensorielle intéressante, tout comme la possibilité offerte d’éprouver, dans des cabines acoustiques, le niveau de son perçu près de la tribune puis celui perçu au centre de l’Agora.

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Théâtre et lecture avec le Spacs

Le Spacs propose des places gratuites pour un spectacle du Théâtre national de Strasbourg, ainsi qu'un café littéraire nouvelle formule.

Dans le cadre du partenariat du Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) avec le Théâtre national de Strasbourg (TNS), dix places (gratuites) ont été réservées pour un des spectacles qui sont présentés par leurs équipes d'élèves dans le cadre de "L'autre saison" du TNS. Ces spectacles ne peuvent accueillir que 25 spectateurs par séance. Le spectacle concerné aura lieu le jeudi 17 décembre 2015, de 12 h 30 à 13 h 30.

Par ailleurs, le Café littéraire du Spacs change de nom et devient Les échappées littéraires. Celles-ci se tiendront tous les deuxièmes mercredis du mois, de 17 h à 18 h 30, dans la bibliothèque du Spacs, au 43, rue Goethe.