Université, composantes et services
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Réorganiser la maintenance de proximité des bâtiments universitaires

Assurer une maintenance de proximité homogène et réactive sur les 600 000 m2 de bâtiments universitaires dans l’intérêt des usagers des campus : c’est l’objectif du projet de restructuration en cours de la fonction immobilière à l’Unistra. Le point sur ce projet avec Daniel Jolivalt, à la tête de la Direction du patrimoine immobilier (DPI) et porteur de ce projet dit de « refonte immobilière ».

Quel a été le constat de départ ?

On a d’abord constaté une certaine hétérogénéité dans l’organisation de la maintenance de proximité entre les campus et entre les bâtiments. Un héritage de situations préexistantes à la fusion des universités, en 2009.
Une analyse menée en 2014 avec la Direction des ressources humaines et la Dali, qui compte des personnels de maintenance dans ses rangs, a montré que 25 % des 150 bâtiments universitaires n’avaient pas de personnels techniques. Par conséquent, il ne pouvait être apporté de réponse fiable aux besoins de maintenance de proximité. Par ailleurs, beaucoup de techniciens de maintenance sont seuls sur leur site, sans solution pour assurer la continuité de service en leur absence. Des techniciens plus ou moins isolés qui n’étaient pas forcément en mesure de se former aux évolutions nombreuses du métier en matière de règles de sécurité, de contraintes d’urbanisme ni aux nouvelles technologies (gestion technique centralisée, économie d’énergie…).

La situation n’était donc pas satisfaisante pour tous les usagers, qui naturellement se tournaient vers la DPI en cas de dysfonctionnement, alors que celle-ci, pour l’instant, n’est pas responsable de la maintenance de niveau 1-2, dite de proximité. Les personnels sur les sites n’étant d’ailleurs pas rattachés hiérarchiquement et fonctionnellement à la DPI.

Il a donc été décidé de réorganiser cette fonction au niveau de l’établissement. En adoptant quelles solutions ?

Après échanges en groupe de travail, l’idée a germé de créer des équipes de techniciens sur des sites géographiques précis avec un responsable identifié par site. Ce responsable travaillera en lien étroit avec la DPI, au sein de laquelle nous allons créer un département de maintenance de l’exploitation technique, qui sera le référent et le superviseur des équipes de site.

Nous avons identifié dix sites, en face desquels nous prévoyons neuf équipes de maintenance pour la partie « bâti » et une équipe pour les surfaces non bâties. En moyenne, cela fait un agent pour 10 000 m2, étant entendu qu’il s’agit bien d’une moyenne car la maintenance d’un bâtiment tertiaire demande moins de personnes et de technicité que celle d’un bâtiment de chimie, par exemple.

La logique de proximité géographique et de même technicité me paraît vraiment très pertinente car on peut constater à quel point l’efficience est améliorée par la connaissance fine d’un site par une équipe : où sont les vannes de coupure ? Quels sont les bons interlocuteurs ? Quand on connaît le bâtiment, on fait tout plus vite et mieux. L’équipe de site, et son responsable, sera de fait un interlocuteur privilégié pour les usagers mais aussi pour les entreprises privées qui sont titulaires des contrats de maintenance.

Comment la démarche a-t-elle été reçue par les personnels concernés et leur actuelle hiérarchie ?

Au début, il y a eu un peu de frilosité ou d’inquiétude chez certains. Mais finalement, il me semble que beaucoup des personnels concernés sont satisfaits de pouvoir sortir de leur isolement professionnel, tandis que leurs hiérarchies voient dans cette nouvelle organisation la solution à plusieurs de leurs problèmes récurrents… C’est un accord gagnant-gagnant !

Au 1er janvier 2016, une première série de trois sites passeront officiellement dans la nouvelle organisation : Esplanade Sud, Espé-Service de la formation continue à la Meinau et Campus Sud (Illkirch) ainsi que le site de maintenance des extérieurs (déjà existant à la DPI). Le rattachement à la DPI peut être soit hiérarchique soit fonctionnel. Par exemple, l’équipe du campus Sud et l’Espé ne sera pas rattachée hiérarchiquement à la DPI mais seulement fonctionnellement, ce qui ne nuira pas aux échanges techniques.

Suivront cinq autres sites : Esplanade Chimie (travaux en cours), Esplanade historique, Esplanade Nord, Périphérique (Pege, géographie, Arconati, etc.), campus Nord, campus de l’hôpital.

Notre objectif est d’avoir mis en place ces neufs équipes de cinq à sept personnes en 2017. À ce moment-là, tous les bâtiments de l’université seront couverts par une équipe de maintenance connue des usagers, connaissant le bâti et donc en capacité de mieux répondre aux nombreuses attentes.

Caroline Laplane

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Des passerelles identifiées pour devenir ingénieur à l’Université de Strasbourg

Le projet Intégration des formations en ingénierie de l’Université de Strasbourg, porté depuis deux ans par le collegium Sciences-Ingénierie-Technologie et soutenu par l’Initiative d’excellence, touche à sa fin. L’heure est au bilan pour ce projet qui visait à développer des passerelles entre les formations de DUT et de licences approfondies et les écoles d'ingénieur de l'université.

Identifier, structurer et formaliser tous les parcours possibles pour accéder à un diplôme d’ingénieur, adapter les formations en utilisant des méthodes pédagogiques innovantes et communiquer sur l'offre de formation intégrée en ingénierie et technologie de l'Université de Strasbourg : tels étaient les objectifs de départ du projet. Quid des résultats ? 21 passerelles ont été identifiées et formalisées entre les trois IUT, les six écoles d'ingénieur internes ou associées à l'Université de Strasbourg* et l’UFR de mathématiques et d'informatique.
« Il existe des passerelles évidentes, comme du DUT Chimie à l’ECPM, mais d’autres l’étaient moins ; l’Eost et l’Engees aimeraient notamment accueillir davantage d’étudiants du DUT Mesures physiques. Ce projet doit donc permettre aux lycéens et aux étudiants de DUT et de licences approfondies de l'Unistra d'avoir une meilleure visibilité des parcours ingénieur possibles à l'Université de Strasbourg et aux écoles de diversifier davantage leurs modes de recrutement », explique Caroline Schmitt, chargée de la mise en œuvre du projet pour le collegium Sciences-Ingénierie-Technologie.

Un projet structurant

Un certain nombre de modules de formation (poursuites d'études en bac+2 et remise à niveau en première année d'école d'ingénieur) ont été conçus en enseignement à distance et/ou en présentiel. « Ce travail a été réalisé par les enseignants des diverses composantes impliquées dans le projet. Ce fut vraiment un projet structurant pour le collegium ; il a permis de développer davantage d’interactions entre les équipes pédagogiques », indique Caroline Schmitt. En parallèle, un groupe de travail composé des responsables de communication de l'ensemble des composantes du collegium a conçu un certain nombre d'outils et de supports de communication pour inciter les étudiants à prendre connaissance de ces passerelles et de ces modules. Les actions de communication pendant les événements principaux (JU, forums, etc.) et dans les composantes seront pérennisées pour conserver les liens entre les équipes pédagogiques et informer les étudiants sur les parcours possibles.

Floriane Andrey

*IUT de Haguenau, IUT Louis-Pasteur, IUT Robert-Schuman, Ecole de chimie, polymères et matériaux (ECPM), Ecole nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (Engees), Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg (Ensas), Ecole et observatoire des sciences de la Terre (Eost), Ecole supérieure de biotechnologie de Strasbourg (ESBS) et Télécom Physique Strasbourg.

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« On ne naît pas responsable administratif de composante, on le devient ! »

Nathalie Vincent et Danièle Eck

Depuis la rentrée, Ricrac (Réseau inter-collégial des responsables administratifs de composantes) rassemble les responsables administratifs des 37 composantes de l’Unistra. Un réseau professionnel soutenu par la direction générale des services. Entretien avec Nathalie Vincent, Directrice générale adjointe d’appui aux missions, et Danièle Eck, responsable administrative de la Faculté de psychologie.

Par les RAC, pour les RAC
« La demande a émergé il y a un certain temps déjà, parmi les responsables administratifs de composantes (RAC) eux-mêmes, explique Danièle Eck. Ricrac c’est : avoir la possibilité d’échanger entre nous autour de nos pratiques. Si l’un d’entre nous se pose une question, ne sait pas comment faire, un autre RAC aura sûrement une réponse à lui fournir. » Car les RAC, même s’ils sont 37 à l’échelle de l’Unistra, sont seuls à ce poste au sein de leur composante. Le lancement de Ricrac est soutenu par la Direction générale des services, à travers Nathalie Vincent. « Le but n’est pas de faire de l’information descendante, insiste cette dernière. Mais de créer un réseau professionnel, circulaire dans son mode de fonctionnement, et de faire émerger des propositions, notamment sur l’articulation entre composantes et services centraux, pour un meilleur service à la communauté ; le regard des RAC à cet égard est primordial, le réseau permettra d’enrichir la réflexion ».

La prise de poste : un moment clé
« On ne naît pas RAC, on le devient », assure Danièle Eck. RAC de la Faculté de psychologie depuis 11 ans, elle bénéficie d’un recul certain sur la fonction. « Le moment clé, c’est la prise de poste ; et il y a chaque année des nouveaux responsables » Ricrac doit permettre aux plus anciens d’épauler les nouveaux. Parmi les premières pistes de travail : l’aide à la prise de fonctions par le tutorat, la formation, le tuilage…, pistes qui seront partagées avec la DGS et la DRH.

 Un rôle de trait d’union
« Notre métier recouvre des réalités très différentes, de par les missions, de l’Institut du travail ou de l’Observatoire astronomique, entre autres, et la taille entre des composantes telles que l’Ipag ou la Faculté de théologie protestante (équipes de moins de 10 personnes) et la Faculté de médecine (plus de 100 personnes), par exemple : plus la composante est petite, plus le RAC est amené à mettre « la main à la pâte ». Lorsqu’elle est grande, ce sont ses qualités de manager qui sont mobilisées. On attend du RAC, polyvalent par excellence, des compétences administratives, financières, juridiques. « Nous sommes à l’interface entre services et usagers : le RAC, responsable du personnel Biatss de sa composante, coordonne des équipes administrative, financière et technique. Mais il est aussi le bras droit du doyen ou directeur de sa composante, qu’il accompagne en particulier au moment du dialogue de gestion », énumère Danièle Eck. « Le RAC est également le garant de la bonne marche des services de sa composante auprès des services centraux, dont il est l’interlocuteur privilégié sur le terrain », complète Nathalie Vincent.

Liste de diffusion, réunions bimestrielles et groupes de travail
Sécurité des bâtiments, formation du personnel, scolarité des étudiants, gestion de plannings, construction d’un budget : autant de problématiques auxquelles sont confrontés les RAC au quotidien, sans oublier la mise en œuvre des nouveaux outils numériques, par exemple le logiciel Agadir à cette rentrée. Pour échanger informations ou bonnes pratiques – « pour un gain de temps non-négligeable », espère Danièle Eck – des groupes de travail sont en cours de constitution, et une liste de diffusion a été créée, déjà riche d’une quinzaine de sujets de discussion. Le premier de ces groupes de travail se penche sur le périmètre du métier de RAC. «  Les conclusions des groupes seront partagées avec la Direction générale des services et les services centraux. »

Mieux se connaître entre RAC
Pour mieux se connaître (un trombinoscope est en cours de réalisation), but premier du réseau, les RAC ont décidé lors de leur première réunion de changer de composante à chaque réunion : Faculté de psychologie en septembre, IUT Louis-Pasteur en novembre, et en janvier prochain, l'UFR physique et ingénierie.

E. C.

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L’ECPM : 20 ans et déjà durable

Crédit photos : Patrick Boehler

L’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM) de Strasbourg est née en 1995 de la fusion de l’École de chimie de Strasbourg, de l’École d’application des hauts polymères et du magister matériau de l’UFR de physique de l’Université Louis-Pasteur. En vingt ans, les problématiques environnementales sont entrées au cœur de la maquette pédagogique de l’école. Explications avec Sylvie Bégin, directrice de l’école depuis deux ans.

Quel était l’objectif de la création de l’ECPM ?

Il s’agissait de rassembler les trois formations et leurs laboratoires de recherche en un seul lieu, afin de bâtir un campus matériau sur le site de Cronenbourg. Nous formons des ingénieurs chimistes trilingues pour les secteurs de la santé, de l’environnement, du développement durable, de l’énergie, des matériaux émergeants et des nano sciences. Nous recrutons à bac+2. Après un tronc commun de trois semestres centrés sur les spécialités sciences analytiques, chimie moléculaire, ingénierie des polymères et matériaux de fonction et nanosciences, les élèves choisissent entre deux majeures : chimie pour la santé et l’environnement ou matériaux émergents pour l’énergie et le développement durable.

Comment se positionne l’ECPM par rapport aux autres écoles de chimie françaises ou européennes ?

L’école est très reconnue pour sa formation pratique : en première et deuxième année, les élèves ont alternativement une semaine de cours et une semaine de TP. Ensuite, nous nous distinguons par notre ouverture internationale avec des cours scientifiques en anglais et dédoublés en allemand et l’intervention d’enseignants étrangers. Nos élèves peuvent passer un double diplôme avec trois universités allemandes et trois universités espagnoles. D’autres effectuent leur troisième année dans des universités étrangères à Singapour, au Canada, en Argentine… Parmi nos 415 élèves, nous accueillons des élèves allemands, espagnols, chinois… Ces derniers sont très attentifs au très bon classement de l’Unistra pour la chimie dans le classement de Shanghai. Et 21% de nos enseignants sont étrangers. Notre pédagogie par projets et stages est une de nos autres particularités : nos élèves effectuent en moyenne onze mois de stage, dont six mois à l’étranger. 40 % de nos diplômés trouvent leur premier emploi à l’étranger, notamment tout près d’ici, en Allemagne et en Suisse.

Comment l’ECPM répond-elle aux exigences actuelles de réduction des émissions de gaz à effet de serre ?

Il y a trois ans, nous avons revu notre maquette pédagogique pour répondre au mieux aux enjeux économiques, industriels et sociétaux, notamment en intégrant les problématiques environnementales et énergétiques. Sur les quatre dernières années, 15 à 20 % des projets élèves-entreprises portent sur le développement durable : recherche de polymères bio-sourcés ou biodégradables, processus de recyclage de fenêtres PVC, recherche de concepts innovants pour un dessalinisateur à énergie solaire, élaboration du plan vert de l’école... Dans les cinq laboratoires de l’école, les enseignants ont des activités de recherche très avancées sur les questions liées à l’environnement : élaboration de matériaux performants à base de polymères bio-sourcés pour des applications environnementales dans l’automobile, le bâtiment ou le packaging, amélioration du rendement des cellules solaires en silicium, convertisseurs de polluants par voie catalytique… Nos enseignants et nos élèves veulent contribuer à l’évolution de la société vers un monde plus respectueux de l’environnement. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, nous plaçons l’éco-responsabilité au cœur de notre formation d’ingénieur.

Recueilli par Jean de Miscault

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92 diplômés pour la promo 2014/2015 de l’ECPM

Crédit : Nicolas Busser

Samedi 28 novembre 2015, dans l'amphithéâtre Forestier de l'ECPM, lancé d'écharpes des 92 diplômés ingénieurs de la promotion Nikola-Tesla pour la traditionnelle "photo de promo".

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Ma thèse en 180 secondes : l'édition 2016 est lancée

Les inscriptions pour participer à l’édition alsacienne du concours Ma thèse en 180 secondes sont ouvertes jusqu’au 3 février 2016. 

En 2014, Marie-Charlotte Morin, doctorante à l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Strasbourg, avait séduit tout le monde grâce à la présentation de ses recherches sur le ver C. elegans*. Pour lui succéder, vous avez jusqu’au mercredi 3 février 2016 pour vous inscrire en ligne à la troisième édition du concours Ma thèse en 180 secondes.
Initialement lancé en Australie, « three minute thesis » a été repris en 2013 par l’Université de Lorraine, qui a souhaité en 2014 organiser un concours à l’échelle nationale. Organisé par le CNRS et la Conférence des présidents d’universités (CPU), ce concours lance un défi aux jeunes doctorants : faire comprendre des années de recherche en trois minutes et au plus grand nombre.
L’édition Alsace est coordonnée par le Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg, avec l’appui de la délégation régionale du CNRS. Des journées de formation seront organisées pour les participants et la finale régionale se déroulera le mardi 22 mars 2016, à Strasbourg.
Le lauréat alsacien participera à la finale nationale au cours du mois de juin. Par la suite, les lauréats français défendront notre pays lors de la finale internationale, au Maroc, à l'automne 2016. 

*Premier prix du jury et prix du public en finale nationale à Lyon, prix du public et second prix du jury en finale internationale à Montréal.

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L’Unistra signe un accord avec l’Université Mohammed V de Rabat

Image des personnes de l'accord

Les 16 et 17 novembre derniers, une délégation de l’Unistra* s’est rendue au Maroc afin de formaliser un partenariat avec l’Université Mohammed V de Rabat. Un accord-cadre a été signé entre les deux établissements, ouvrant des possibilités de collaboration pour l’ensemble des composantes de l’Unistra.

Les atouts d’une grande université pluridsciplinaire
Avec 65 000 étudiants, l’Université Mohammed V (UM5) est la plus grande université du Maroc. Née de la fusion récente de l’Université Mohammed V-Agdal et de l’Université Mohammed V-Souissi, elle est considérée comme un leader national en matière de production scientifique. Son offre de formation pluridiciplinaire très dense, son fort potentiel en matière de recherche et son ambition internationale en font un partenaire de choix. À la fois ouverte sur l’Afrique et tournée vers l’Europe, l’Université Mohammed V affiche une forte volonté de construire des partenariats nord/sud riches et équilibrés.

Des projets de collaboration nombreux et diversifiés
Dès janvier 2016, une entente complémentaire entre l’UFR physique et ingénierie de l’Unistra et l’École normale supérieure de l’UM5 permettra la création à Rabat d’un master de préparation à l’agrégation de physique qui démarrera à la rentrée 2016, sur le modèle du master strasbourgeois. Deux étudiants de la filière marocaine sélectionnés pour leur excellence académique seront accueillis en deuxième année de master à Strasbourg, dans la perspective de préparer l’agrégation de physique.

Parmi les autres projets en cours de réflexion , on relèvera l’équipement et la mise en service d’un planérarium à l’UM5 de Rabat, avec le soutien du Jardin des sciences de l’Unistra. Citons également l’organisation d’un symposium en théologie comparée axé sur le dialogue des cultures et des religions, un projet auquel l’actualité donne une résonnance toute particulière. Ces rencontres pourraient déboucher sur la création d’une formation partenariale sur cette thématique.

Les deux établissements, portés par les mêmes valeurs d’humanisme, de démocratie et de liberté, souhaitent que leur collaboration devienne une coopération institutionnelle nord/sud de référence.


* Composée de Francis Kern, vice-président Relations internationales de l'Université de Strasbourg ; Abdel-Mjid Nourreddine, directeur de l'UFR physique et ingénierie ; Philippe Turek, adjoint aux affaires extérieures de l'UFR physique et ingénierie ; Sébastien Soubiran, directeur adjoint du Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg ; Séverine Yahiaoui, chargée des accords de coopération internationale.

 

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Du matériel plus performant pour les traducteurs et interprètes en formation

L’Institut de traduction, d’interprétation et de relations internationales (Itiri-LSHA), intégré depuis 2000 au Pangloss, vient de voir les équipements de formation de son parcours interprétation entièrement modernisés. Une rénovation bienvenue, qui permet aux étudiants de travailler au plus près des conditions réelles de leur future profession.

Octroyée en 2014 par l’Université de Strasbourg, l’aide financière de 45 000 € demandée depuis longtemps par les responsables et formateurs de l’Itiri a permis de financer une nouvelle salle d’interprétation entièrement numérique. Le matériel est identique à celui utilisé au Conseil de l’Europe ou au Parlement européen. Grâce à cette enveloppe tant attendue, le nouvel équipement permet aujourd’hui aux étudiants et à leurs enseignants de travailler dans des conditions très proches de la réalité et par-là même, de faciliter l’intégration des jeunes diplômés de l’Itiri.

Un moniteur leur permet désormais de voir directement en cabine les orateurs et les supports présentés au public. Ils peuvent suivre et interpréter en direct ou en différé les débats, les réunions et les grandes conférences transmis sur les sites des grandes organisations internationales. Leur prestation de traduction à vue en cabine ou en interprétation simultanée est enregistrée et en cas de besoin réécoutée ; elle donne lieu à un bilan détaillé des points forts et des techniques à améliorer.

Installé au sein du Pangloss depuis 2000, après de longues années dans les locaux préfabriqués situés devant le Patio, l’Itiri avait rapidement été confronté à la vétusté de son matériel analogique. Par exemple, les étudiants et enseignants de la section ont dû longtemps se passer de connexion internet directe en cabine, s’éloignant ainsi des conditions de travail de la profession.

Le master 2 parcours Interprétation de conférence, proposé par l’Itiri forme en moyenne cinq interprètes de conférences chaque année, depuis 1985.

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Cérémonie de remise des diplômes pour 160 étudiants du master Sciences de la vie

Pour la troisième année consécutive, la Faculté des sciences de la vie fête ses étudiants diplômés de master. 160 étudiants d’entre eux ont reçu leur diplôme, lors d’une cérémonie, samedi 21 novembre, dans l’amphithéâtre Cavaillès, au Patio.

Cet évènement marque l’aboutissement de cinq années d’études supérieures et, pour la plupart des diplômés, l’entrée dans le monde du travail. Deux tiers de la promotion 2014/2015, soit 160 étudiants, étaient présents samedi 21 novembre pour recevoir leur diplôme de master.

La cérémonie était présidée par François Gauer, doyen de la Faculté des sciences de la vie. Pascale Belguise, responsable Business development de la société Polyplus-Transfection (Illkirch), a pris la parole au titre d’alumni de l’université et de membre du conseil de la faculté. Les diplômes ont été remis par les responsables pédagogiques des parcours, entourés du doyen et du vice-doyen de la faculté. Cette cérémonie était soutenue par le Service relations Alumni et la Fondation de l’Université de Strasbourg.

Le master mention Vie et santé regroupe huit spécialités. Ces formations s’appuient sur un standard d’excellence en recherche internationalement reconnu, à travers plus de 70 équipes de recherche toutes labellisées CNRS, Inserm et Inra. Les domaines d’études sont le vivant à toutes les échelles : de l’interaction moléculaire aux organismes dans leur environnement.

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Le Service de santé au travail a pris possession de ses nouveaux locaux

Le Service de santé au travail bénéficie, sur le campus de l'Esplanade, de locaux complétement rénovés et aménagés depuis mi-novembre, plus spacieux et fonctionnels, au premier étage du Service universitaire de médecine préventive (Sumps).

L'activité continue à l'identique dans les locaux situés sur le campus d'Illkirch. Le service, composé de sept agents, compte sur le remplacement d'une infirmière, à la retraite en 2016, pour le mois de mars (absente sur la photo : Honorine Erhart).

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Auditeurs français, belges, suisses et luxembourgeois réunis à l'Unistra

Le Service de l'audit interne a accueilli, mercredi 9 et jeudi 10 décembre 2015, une vingtaine d'auditeurs internes d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche français, mais aussi belges, suisses et luxembourgeois.

Cette quatrième rencontre des auditeurs internes de l’enseignement supérieur et de la recherche, impulsée par l'Université de Strasbourg, était placée sous le signe de l'échange de bonnes pratiques. Valeur ajoutée de l'audit interne, suivi de la mise en œuvre de recommandations, contrôle interne comptable et budgétaire, etc. : les participants ont travaillé en groupes de travail sur des thématiques qu'ils avaient eux-même déterminées au préalable.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2015

 Décembre Janvier
<strong>Conseil académique</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;/ &nbsp;/
<strong>Congrès</strong>
14 h 30- Mardi
&nbsp;/&nbsp;/
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;15&nbsp;26
<strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - ex-Cévu</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;1&nbsp;12
<strong>Commission de la recherche - ex-CS</strong>
14 h 30 - Mercredi
&nbsp;9&nbsp;20
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;8&nbsp;19
<strong>Conférence des directeurs des unités de recherche</strong>
10 h - Vendredi
&nbsp;11&nbsp;/
<strong>Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux</strong>
9 h - Lundi
&nbsp;/&nbsp;11
<strong>Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail</strong>
14 h - Lundi
&nbsp;/&nbsp;/
<strong>Comité technique d'établissement</strong>
9 h - Jeudi
&nbsp;10&nbsp;/

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Liens vers les lettres électroniques utiles